Nota Bene
Dernières précisions avant fermeture définitive du projet #sitespecific
———– Remarquez bien :
▲ Nous restons persuadés que l’obsolescence et autres manières, « mauvaises » car erronées, de juger, de cataloguer, d’uniformiser des territoires, quartiers, rues… Toucheront, peut-être, un jour, leur fin. Que les habitants-citoyens, ces résistants seront, enfin, considérés, à juste titre, et occuperont leur pleine place de partie prenante. Que ces derniers parviendront, parce que ceci sera permis et crée, à se parler, à échanger pour penser ensemble, ni avec, ni à la place mais bien ensemble comme tout être évoluant parmi d’autres, au milieu d’espaces, au cœur d’écosystèmes.
——— En commentaire :
¡ Au regard des outils dont disposait #sitespecific, cette réflexion citoyenne s’était dotée de plusieurs moyens numériques: ce site, une page Facebook et un compte Instagram.
▲ La page Facebook sera très prochainement supprimée. En effet, ce réseau, à l’aune de ses valeurs binaires stigmatisantes et de son efficacité toute relative ne peut satisfaire pareille démarche inclusive, humble, à visée émancipatrice. Depuis le délitement sociétal et la capacité que possède ce réseau social a faire ressortir le pire, le mieux semblait, d’abord, de cesser toute action, puis, toute publication.
★ A quoi bon garder trace de ce qui déstabilise les échanges en les rendant improductifs, cristallise la colère et ne permet, en rien, de considérer, à leur juste valeur, des efforts, des informations, des éléments sérieux, un travail réalisé avec le souci constant de l’exercice critique ? A rien.
L’idée n’était pas de produire de la distraction mais d’aborder des sujets critiques et sociétaux. Nous avons souhaité placer, au cœur, de notre travail, une réflexion commune et indépendante, sans accointance politique. En somme, un intérêt général bien avant un intérêt personnel, en nous tenant à l’écart des vases clos, communicants et labellisés . Un exercice parfois très difficile mais toujours nécessaire car encourager la prise de parole de celles et ceux qu’on n’entend pas, que l’on discrédite par culture, est urgent et vital. Depuis les formes plurielles d’exclusions, de racismes, de sexisme, latentes mais opérantes, toujours à l’oeuvre à l’échelle locale d’un territoire, d’une commune, de quelques parcelles, nous ne pouvons fermer les yeux, nous excuser et rester les bras ballants.
———– Merci d’observer :
◖Nous quittons tous ces endroits numériques, le cœur éveillé et l’esprit libre, avec toujours la ferme intention de poser, encore et encore, les questions omises, de noter, de remarquer, de nous tourner vers ce qui est caché, soit par habitude soit par volonté.
◒ Que cette « impérieuse » nécessité d’être élu.e ou tout simplement d’avoir quelque chose à dire, ne vous fasse pas oublier que l’évitement des problèmes ne les solutionne pas et qu’au sein de cette montée de colère et de division, l’exercice critique, qui conduit à l’amélioration, s’avère beaucoup plus optimiste qu’il n’y parait.
◓ Nous croyons en la démocratie mais avons constaté que ses outils pouvaient ne plus correspondre, être dépassés, manquer « d’honnêteté », en quelque sorte, mais que surtout, le silence des invisibles devenait assourdissant. Il est indispensable de faire place à une responsabilité, les territoires depuis leurs quartiers, leur représentants, leur habitants -citoyens… Ont des valeurs qui ne sont ni communes, ni identiques mais, qui, par chance, sont diversifiées et uniques.
————————- Annotations :
◗ La lecture des articles que vous allez entreprendre depuis ce site sont des instantanées, des focalisation arrêtées dans le temps, des images dont la fixité n’est pas relative. Cette rive gauche rouennaise telle qu’elle vous sera racontée de février 2019 à aujourd’hui fut réelle, vécue. Cependant des éléments tel que l’accident de Lubrizol (26.09.2019) n’ont pas fait l’objet d’article spécifique ni apporter de modification à ceux déjà rédigés quant aux risques technologiques. Pour la bonne et simple raison qu’une enquête est en cours. De surcroit, ce qu’il est important, aujourd’hui, de retenir, d’une part c’est que cette catastrophe fait l’objet d’une vaste étude (depuis août 2020) épidémiologique menée par Santé Publique France. D’autre part, cet accident majeur a changé la donne en ce qui concerne les acteurs de ces expositions aux risques technologiques.Espérons que des leçons seront, en effet, tirées.
NB/ Voilà, libre à vous de lire dans l’ordre que vous le souhaitez cette narration citoyenne d’une certaine rive gauche rouennaise!
▵Restons solidaires!

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